Savoir faire

Chaque pièce en verre est UNIQUE, issue de mon savoir faire d’Artisan Verrier et fabriquée par mes soins au sein de mon atelier à Baden (56).

La qualité et l’authenticité sont au cœur de mes préoccupations et de mes valeurs. Ainsi, j’apporte dans chaque objet d’art une attention toute particulière, de sa conception, à sa fabrication, puis à son montage.

Je vous présente ici un bref aperçu des techniques apprises au Centre International du Vitrail à Chartres ainsi qu’auprès de Maîtres Verriers et Souffleurs de Verre.

 

Le Vitrail

Un vitrail est une composition décorative formée de différentes pièces de verre coloré, assemblées par des baguettes de plomb.
Cette technique « verre et plomb » ne connaîtra pas de transformation notable au cours de son histoire, si bien qu’elle est pratiquée aujourd’hui de la même manière qu’au Moyen Age. Les outils sont peu différents, seulement plus perfectionnés. Le verre n’est plus coupé à l’aide d’un fer rougi au feu dans un brasero, mais avec une molette en carbure de tungstène.

Le verre utilisé est plan, d’une épaisseur variant entre 1,5 mm et 5 mm et le plomb se présente sous forme de baguettes en forme de H couché.

Le dessin d’un vitrail, ainsi que le décor qui sera éventuellement appliqué sur le verre, demeurent des travaux exécutés toujours à la main, même si différents essais de reproduction mécanique (pochoir, sérigraphie) ont été tentés à différentes époques.

Les pièces de verre sont ensuite serties dans les plombs puis l’ensemble est maintenu définitivement grâce aux soudures réalisées à chaque intersection des plombs avec de l’étain.

Le vitrail n’eut pas de place dans l’architecture classique et il tomba en désuétude du XVIIe au XVIIIe siècle. Au XIXe siècle, cet art est remis à l’honneur, où les techniques et savoir-faire du passé sont enfin retrouvés.

A voir : Comment fabrique t on du verre au Moyen Age ? (source Musée de Cluny)

Le Fusing

Cette technique appelée également « fusionnage » était déjà pratiquée 1500 ans av/JC dans la fabrication d’objets en verre. Au début de notre ère, elle fut remplacée par le soufflage. Il faut attendre le XIXème siècle pour que le verre travaillé au four réapparaisse en Europe.

Les pièces de verre superposées sont cuites dans le four pour former une seule pièce homogène. Celle-ci peut être ensuite thermoformée à l’aide d’un des moules afin de lui donner sa forme définitive comme une assiette, par exemple.

L’une des difficultés du fusing consiste à maîtriser la cuisson des pièces pour éviter l’apparition des tensions dans la matière. Pour cela, il convient de tenir compte de la nature des verres utilisés.

 Le filage de la Perle de Verre

Les premières perles en verre semblent avoir été fabriquées vers le milieu du IIIè millénaire av. J.-C., en Mésopotamie (Sumer) dont le premier objectif fut sans doute d’imiter la turquoise et le lapis lazuli.

En Europe Occidentale, les perles en verre les plus anciennes datent de l’âge du bronze, entre -1500 et -1000. Elles apparaissent en Inde vers -1000 et deux siècles plus tard en Chine.
Les techniques de création de perles en verre ont sans cesse évolué tout au long de l’Histoire. La technique du verre « à la lampe », c’est-à-dire au chalumeau, celle qui est la plus courante en France aujourd’hui, remonte au XVIè siècle à Venise.

Le matériel présent à l’atelier se résume à un chalumeau de Perlier, un concentrateur d’oxygène, une bouteille de propane et à un four de recuission que j’utilise également pour le Fusing.

Loupiverre - artisan verrier - flamme
Loupiverre - Perles verre
Loupiverre - Perles

Différentes étapes sont nécessaires à la fabrication des Perles de Verre.

Tout d’abord, je réchauffe l’extrémité d’une baguette de verre (Effetre fabriquée à Murano) progressivement dans la flamme afin de venir l’enrouler autour d’un mandrin. La partie la plus chaude de la flamme est à 1200 degrés environ. A ce stade, le verre ressemble à la consistance du miel et la forme de la perle sera obtenue grâce à la maitrise de la rotation du mandrin dans et autour de la flamme. En effet, maintenu trop longtemps dans le feu, le verre se déforme et peut couler.

Il est possible ensuite d’ajouter d’autres baguettes de verre à la première afin d’obtenir un mélange de couleurs et/ou un effet particulier ou bien encore un décor.

Vient ensuite la recuisson de la perle, étape indispensable à sa consolidation, s’effectuant par un passage dans le four de recuisson pendant quelques heures.

Après le refroidissement, il convient de baigner dans l’eau claire l’ensemble des perles afin de les retirer une à une de chaque mandrin. S’en suit le nettoyage du centre de la perle puis le séchage de chacune d’elles.

Enfin, j’effectue minutieusement le contrôle qualité de chaque perle puis une sélection permettant de les monter en bijou.

Collection Oyster ou comment la coquille d’huîtres s’invite dans la perle

Après des mois de recherches, j’ai mis au point une collection spéciale de perles de verre fabriquées dans la flamme en y incluant des particules de coquilles d’huîtres. C’est un morceau du territoire du Golfe du Morbihan qui est immortalisé, à la suite d’un travail de recherche mené en partenariat avec la Nurserie du Golfe et le laboratoire Entre Mer et Terre.

Le procédé et les modèles sont protégés à l’INPI. Pour tout renseignement relatif aux couleurs, modèles et tarifs, je vous invite à formuler votre demande via le formulaire de contact. Je vous apporterai une réponse rapidement.

 

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